Il existe quatre grands courants de thérapie: psychodynamique, cognitivo-comportementale, humaniste-existentielle et systémique.
Dans la thérapie psychodynamique, le thérapeute se centre sur les processus inconscient en invitant le patient à parler librement de ses pensées et de ses émotions, de ses expériences passées qui pourraient l’amener à mieux comprendre ses problèmes actuels et à se libérer de l’emprise des conflits inconscients sur son comportement. Il existe deux types de thérapie psychodynamique: la psychanalyse est de plus longue durée et peut requérir 3 rencontres par semaine, la thérapie psychodynamique brève peut s’échelonner sur 20 sessions.
Dans la thérapie cognitivo-comportementale, on se centre sur le lien entre les pensées, les émotions, les comportements et les sensations physiques. En observant les pensées et les comportements, on peut comprendre leur contribution au maintien de certains problèmes. En étant conscient de ces pensées, on peut explorer des façons alternatives de voir les choses ou de composer avec les situations. Ces thérapies sont généralement plus structurées, courtes, centrées sur le moment présent et requièrent la mise en pratique des concepts vus en thérapie par des tâches à domicile entre les sessions. Dans les approches dites de la troisième vague en TCC telles la thérapie d’acceptation et d’engagement, la thérapie dialectique comportementale ou la thérapie cognitive basée sur la pleine conscience, on invitera le client à observer les pensées sans nécessairement chercher à les modifier mais simplement en évitant de se laisser happer par le courant des événements mentaux (par exemple, en ressassant sans cesse les mêmes problèmes, reproches ou inquiétudes). Ceci permettra d’éviter d’amplifier l’intensité des émotions et aidera l’individu à agir de façon habile et constructive.
Selon la perspective humaniste, l’être humain est essentiellement bon et est en mesure de maintenir des relations saines et significatives et de prendre des bonnes décisions pour lui et pour ses proches. Le thérapeute humaniste accompagne le patient afin qu’il se libère de présomptions qui l’empêcheraient de vivre pleinement sa vie. Il encourage la croissance personnelle et l’actualisation de son potentiel. Le thérapeute existentiel, lui, encourage le patient à trouver un sens à sa vie. Il l’invitera à choisir de penser et d’agir de façon authentique et responsable pour composer avec l’anxiété générée par l’isolement, le désespoir et la perspective de la mort.
Dans la thérapie systémique (familiale ou de couple), on cible l’interaction entre le patient et ses proches car on postule que les problèmes originent et se maintiennent à cause de ces relations.
Finalement, dans la thérapie interpersonnelle, un type de thérapie qui n’appartient pas tout à fait à une des catégories précitées, on identifie le rôle des relations dans l’origine et le maintien des relations. On choisira un focus dès les premières sessions: le deuil, les conflits interpersonnels, la transition de rôle (par exemple, retraite ou passage à la vie adulte), l’isolement.
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Parfois, on peut choisir le type de thérapie qui nous convient en réfléchissant à nos préférences et en identifiant en quoi la thérapie pourrait nous aider. Par exemple, si on sent que parler de nos problèmes pourrait nous aider à mieux les comprendre, on pourrait opter pour la psychanalyse. Si on souhaite surtout être compris, on pourrait opter pour une thérapie humaniste. Si on veut connaitre des outils pour nous aider à surmonter un problème, on pourra s’engager dans une thérapie cognitivo-comportementale. Si on souhaite être plus centré, une approche basée sur la pleine conscience pourrait être indiquée.
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Sinon, on peut choisir le type de psychothérapie qui nous convient selon la nature du problème qu’on veut cibler. En effet, des approches ont été étudiées pour le traitement de certains troubles fréquemment rencontrées. Pour connaître les thérapies basées sur des données probantes recommandées par l’American Psychological Association, veuillez cliquer ici.
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